« Je n’accepterai jamais de rejoindre un club qui veuille de moi comme membre.«
Groucho Marx, comédien Américain, (1890-1977)
« Je n’accepterai jamais de rejoindre un club qui veuille de moi comme membre.«
Groucho Marx, comédien Américain, (1890-1977)
« Israël ayant attaqué, s’est emparé, en six jours de combat, des objectifs qu’il voulait atteindre. Maintenant, il organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions, et il s’y manifeste contre lui une résistance, qu’à son tour, il qualifie de terrorisme.«
Charles de Gaulle, 18ième président de la République Française (1890-1969), extrait d’une conférence de presse du 27 novembre 1967
« La culture, c’est ce qui sert à empêcher l’énonciation du conflit social.«
Evelyne Ritaine, directrice de recherche en Science politique et sociologie comparatives (Centre Émile Durkheim, Bordeaux)
« Lafayette, nous voilà ! » C’est au son de cette phrase* que les Américains entrent en guerre aux cotés des Alliés en Avril 1917, soulevant l’enthousiasme Franco-Britannique et apportant un soutien décisif pour l’issue de la Première Guerre Mondiale. Mais pourquoi se décident-ils à ce moment ? Quels étaient leurs intérêts ? Et pourquoi avoir autant attendu ?
Nous avions déjà rapporté certaines vérités troublantes autour du déclenchement de la Première Guerre Mondiale lors de notre article sur l’historien conférencier Henri Guillemin (cf. La première guerre mondiale et ses raisons obscures). Intéressons-nous cette fois-ci aux véritables raisons qui ont poussé les États-Unis à s’engager dans la Grande Guerre.
Pour commencer rappelons que si les États-Unis n’entrent militairement en guerre qu’en Avril 17, ils sont déjà fortement engagés aux cotés des Français et Britanniques. En effet, sur le plan financier, ils ont à cette époque déjà consenti plus de 10 milliards de dollars de prêts aux Alliés contribuant ainsi de façon décisif à l’effort de guerre contre l’Allemagne et l’Autriche. Dans cette logique la part des États-Unis dans les importations de la France est multipliée par huit entre 1913 et 1916. Les USA ont donc déjà (entre guillemets) « choisi leur camp ».
Lorsqu’un peuple est sur le point de se sentir trop riche, une guerre est nécessaire pour l’arracher à la tentation du bonheur
« Je pourrais vous confier que lorsqu’un peuple est sur le point de se sentir trop riche, une guerre est nécessaire pour l’arracher à la tentation du bonheur. Mais les idées abstraites ne sont pas mon fort, je ne connais que les chiffres. J’ignore Lafayette, j’ignore si l’Allemagne a attaqué la première. De l’Histoire je ne retient que la statistique… Je sais une chose c’est que la grande Guerre a quintuplé le chiffre de nos affaires et décupler nos bénéfices, et tout ce trafic magnifique nous l’avons opéré avec les Alliés.
Vous nous avez payé partie en or, mais vous nous avez payé aussi avec du papier, or vos traites ne vaudront que ce que vaudra votre victoire. Il faut que vous soyez victorieux à tous prix pour faire face à vos engagements. Je vois plus loin encore: il vous faudra reconstruire tout ce qui a été détruit. Cet argent que nous avons gagné sur vous, nous vous le prêterons pour relever vos villes, pour rebâtir vos fabriques, pour créer à nouveau votre existence économique. Un beau champs s’offre là pour nos placements futurs, mais ce champs ne sera profitable que si vous triomphez avant l’épuisement complet. Voilà pourquoi nous voulons votre victoire rapide.Vos traites ne vaudront que ce que vaudra votre victoire. Il faut que vous soyez victorieux à tous prix pour faire face à vos engagements.
L’Union vous aidera ! Nous vous aiderons plus encore que vous ne le pensez… Nous enverrons des volontaires, nous voterons le service militaire obligatoire, et nous augmenterons encore notre production en obus, en canons… »Cet argent que nous avons gagné sur vous, nous vous le prêterons pour relever vos villes
Ainsi c’est plus de 2 millions de soldats étasuniens qui viendront se battre en France défendre les intérêts financiers de l’Amérique…
« Un moindre niveau de démocratie est parfois préférable pour organiser une Coupe du monde ».
Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa, déclaration d’Avril 2013, (1960-)
« Lorsqu’il a fallu choisir entre toute la terre sans État juif et un État juif sans toute la terre, c’est cette seconde option que nous avons choisie. »
David Ben Gourion, homme politique Israélien, fondateur de l’État d’Israël, discours de 1949 à la Knesset, (1886-1973)
29 Septembre 1938: La France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Italie, se retrouvent à Munich pour mettre fin à la crise des Sudètes. En effet, la forte minorité Allemande de ces régions de Tchécoslovaquie sert de prétexte à Hitler pour poursuivre les objectifs pangermanistes de l’Allemagne. Le gouvernement de Berlin se fait alors alors le champion du principe des nationalités, déclare vouloir « libérer les Allemands des Sudètes » de l’« oppression » tchécoslovaque, et représente – de fait – une menace pour la paix en Europe.
Les « Accords de Munich » l’Histoire stipulent l’évacuation du territoire des Sudètes par les Tchèques avant le 10 octobre 1938 et son occupation progressive par les troupes allemandes. Ils scellent indirectement la mort de la Tchécoslovaquie comme État indépendant, et permettent à Hitler d’annexer les régions peuplées d’Allemands de la Tchécoslovaquie. On notera par ailleurs l’absence planifiée du président tchécoslovaque, Edvard Beneš qui ne fut pas invité à la conférence (tout comme le secrétaire général du parti communiste de l’Union soviétique, Joseph Staline).
Même si à l’époque, au retour de leurs dirigeants, les populations de France et de Grande-Bretagne sont enthousiastes, persuadées qu’ils ont « sauvé la paix », l’Histoire jugent sévèrement l’épisode de Munich qui aura vu les démocraties reculer devant le fascisme en abandonnant les alliés Tchèques en dépit des engagements pris en 1920. Dans le langage courant, un « esprit munichois » est progressivement devenu synonyme de faiblesse et de lâcheté.
Ainsi, six mois plus tard, Winston Churchill pouvait déclarer dans le Times (7 novembre 1938):
« Ils devaient choisir entre le déshonneur et la guerre. Ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre ».
Pour certains les Accords de Munich préfigure la Seconde Guerre Mondiale. Ils ont constitué un lâche encouragement à Hitler en lui offrant une victoire totale sans combattre. En cédant face à lui, les futurs alliés renforcent son prestige et sa mainmise sur l’Europe centrale. Par ailleurs en occupant la Tchécoslovaquie, les Allemands mettent aussi la main sur les entreprises tchèques d’armement, Skoda en particulier. Les chars tchèques sont de meilleure qualité que les blindés allemands. L’Allemagne renforce ainsi sa force militaire brute avec l’apport de près de 400 chars largement supérieurs aux 1 400 Panzer I et II.
29 Septembre 1938, Neville Chamberlain (Grande Bretagne), Edouard Daladier (France), Adolf Hitler (Allemagne) et Benito Mussolini (Italie) à l’ouverture de la conférence de Munich dont les Accords seront signés le lendemain
« Quand on me dit qu’un étranger a faim en France, c’est le mot ‘faim’ que je retiens et qui me préoccupe. Pas le mot ‘étranger’.«
Mourad Boudjellal, éditeur Français (Soleil Production), président du Rugby Club Toulonnais, (1960-)
« On peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s’asseoir dessus.«
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, dit « Talleyrand », homme d’État et diplomate Français, (1754-1838)
On connaissait les incontestables talents comiques de l’acteur Belge… Mais quand Benoit Poelvoorde, interrogé par un journaliste du Parisien, improvise un sketch sur l’absurdité de la démarche de la « Manif pour tous », c’est toute l’assistance qui se tord de rire.
Le comédien donne le ton au début de l’interview lorsqu’ il est interrogé sur la Manif Pour Tous:
– Alors ça je ne comprends pas ! […]
Poelvoorde enchaîne en expliquant comment le débat est perçu outre Quiévrain:
– De la Belgique quand on regarde ça, on rigole […]
Ensuite il argumente:
– Ils vont faire quoi les gros malins qui ont manifesté en disant: jamais ! jamais ! jamais ! quand leur gosse leur diras ‘Papa j’suis pédé’ ? […]
Encouragé par les rires de l’assistance, Benoit Poelvoorde s’en donne ensuite à cœur-joie et fait le show:
– Ça emmerde tout le monde… parce moi j’étais dans un embouteillage hier. […]
– On dirait que vous découvrez l’électricité… Attention l’électricité pourrait nous aveugler à vie ! […]