La crise de « subprimes » et la panique boursière et immobilière qui s’en est suivi ont laissé des traces aux Etats-Unis. Et tout cela a coûté très cher à Barrack Obama au moment des élections de mid-term.
Le taux de chômage qui était inférieur à 4,5% il y a deux ans, ne veut plus aujourd’hui décrocher des 10%. Cela constitue un groupe de 15 millions de chômeurs qui le sont pour de plus en plus longtemps. En effet 25% est au chômage depuis plus d’un an et 10% depuis plus de deux ans. Ce chômage de longue durée est quelque chose d’assez nouveau au Etats-Unis. Cette baisse des actifs accompagnée de nombreuses baisses autoritaires de salaires (que les salariés acceptent pour garder leur job), aboutissent à une baisse de la consommation.
Si le rythme se maintient, on comptera aussi fin 2010 la saisie de plus d’un million de logement en un an, en dépit des mesures d’aides aux emprunteurs prises par Obama.
Enfin, en raison de la crise immobilière et boursière on estime que le patrimoine moyen des Américains a perdu un cinquième de sa valeur en 2 ans. Sur la même période, c’est aussi 1 Américain sur 4 agé entre 18 et 29 ans qui est revenu vivre chez ses parents…
Des chiffres à retrouver avec une analyse complète dans le dossier « Obama et l’écueil des ‘midterms‘« de Jacques Amalric publié dans Alternatives Internationales, n°48 Septembre/Décembre 2010, p.6-9, disponible en kiosque.
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