Ces images qui ont fait l’Histoire…
Chaque semaine, une image ou une photo qui a marqué notre mémoire collective. L’occasion de revenir sur les évènements majeurs et les « images d’Épinal » qui ont façonné notre souvenir du passé.
Janvier 1504: En 1504, la retraite des troupes françaises hors du royaume de Naples est le théâtre de l’un des plus hauts faits d’armes de la chevalerie Française. Le Garigliano, fleuve héritier de l’antique Liri, qui se jette dans la Méditerranée au nord de Naples, fait séparation entre Français et Espagnols. Pierre Terrail, le célèbre chevalier Bayard se joint au petit groupe d’éclaireurs envoyés par l’armée française pour franchir le fleuve sur un pont de bateaux. Rapidement, les trois ou quatre cents Français et Suisses ayant franchi le Garigliano sont débordés par les 1 500 hommes appuyés d’artillerie Espagnole lancés contre eux. L’armée française doit battre en retraite.
Le pont, fort étroit, impose aux Espagnols de se présenter un à un devant le chevalier Bayard, resté seul à l’arrière-garde. Sa vaillance, son adresse et son endurance font merveille, et c’est finalement l’artillerie française, mise en batterie sur la rive opposée, qui contraint les Espagnols à refluer et met fin à la bataille.
La légende veut que le chevalier eut livré le combat « seul contre deux cents ». Son biographe Théodore Godefroy rapporte que « comme un tigre échappé, il s’accula à la barrière du pont et à coups d’épée se défendit si bien que l’ennemi ne pouvait discerner s’il avait affaire à un homme ou au Diable«
Passé à la postérité comme le « chevalier sans peur et sans reproche », Bayard fut pour ses contemporains, l’exemple vivant du courage et de la vertu chevaleresques.
Une réponse à Le chevalier Bayard défendant le pont du Garigliano